Préparez votre maison aux allergie d’automne

Préparez votre maison aux allergie d'automne

En période de pollinisation, les grains de pollen sont émis en très grande quantité car la probabilité d’atteindre la fleur femelle est très faible.

Un pied d’ambroisie, par exemple, peut produire 2,5 milliards de grains en une seule saison.

Les pollens provoquent des infections d’apparence bénigne, parfois sévères, toujours gênantes voire invalidantes :

• rhinites, crises d’éternuements, écoulement souvent abondant et obstruction nasale

• conjonctivites avec larmoiement, démangeaisons,

• toux, oppression thoracique ou respiration sifflante, asthme, avec diminution du souffle

• fatigue, maux de tête, manque de concentration ou d’attention lié à un sommeil perturbé par la rhinite

• manifestations cutanées avec aggravation de certains eczémas, plus rarement œdèmes et urticaires

L’influence de la météorologie

Le vent. En période de pollinisation, le vent joue un rôle déterminant dans le transport des grains de pollen et leur quantité dans l’air que nous respirons.

Par vent faible, le pollen est déposé rapidement, souvent à proximité de la plante. Un vent modéré maintient les grains en suspension dans l’air et favorise leur concentration.

Les précipitations et l’humidité. La pluie empêche la libération des pollens et leur dispersion par le vent : le pollen, alourdi par l’eau, retombe à faible distance de sa source. Lorsqu’il pleut plusieurs jours pendant la saison pollinique, la plante conserve son pollen pour le relâcher dans des conditions plus favorables. Le taux pollinique est donc faible par temps pluvieux ou lorsque l’air est très humide. (Brouillard, brume, rosée matinale).