La dépression : le psycho-monstre qui ronge le siècle

La dépression : le psycho-monstre qui ronge le siècle

La dépression est la maladie psychologique du siècle. Un bon nombre d’humains n’y échappent pas, sans pour autant être incurables. C’est une condition handicapante qui se caractérise par une grande tristesse, une très faible estime de soi, et un dégoût généralisé.

Stress et anxiété : principaux générateurs de la dépression

Le stress est la réaction, immédiate ou ralentie, de l’organisme à l’égard de son environnement. La dépression est le stade final de celui-ci, la phase de l’épuisement total, où l’organisme ne s’adapte plus aux contraintes extérieures. Le stress est généralement causé par des faits existants dans le moment présent et qui rappellent l’incapacité de la personne à les surmonter.
L’anxiété, quant à elle, est la réponse émotionnelle à tout ce qui peut surgir de nulle part, pouvant être perçu comme menaçant et effrayant, introduisant une conséquence non désirable. Etre anxieux, c’est sentir le fardeau d’un non-être sans connaître les causes, ni, parfois, les conséquences. C’est exactement de cette ambivalence entre la manière de percevoir et la réalité qui entraîne l’anxiété. Par exemple, la peur d’échouer, qui secoue la conscience des étudiants lors des examens, se catégorise comme de l’anxiété.
L’unique différence entre le stress et l’anxiété est que le premier se localise au présent, une pression présente, alors que la seconde est une projection dans le futur, une perception négative des conséquences encore irréelles et irréalisées.
Une combinaison, non sans importance, celle du stress et de l’anxiété, mène indéniablement à la dépression, une conséquence psychologique directe et inévitable suite au cumul de deux composantes opposées, réelles et irréelles, se manifestant dans le stress et l’anxiété ressenties fréquemment pour aboutir, finalement, à ce trouble psychologique.

La phobie sociale : autre cause majeure de la dépression

La phobie sociale est un phénomène psychologique défini par une peur handicapante qui paralyse lors du moindre contact avec l’autre, ou avec le monde extérieur. Elle se traduit par une incapacité à prendre la parole en public, une situation anticipée, redoutée à l’avance, en quoi elle rejoint l’anxiété, tout en focalisant sur l’aspect de la foule et la peur du contact. L’anxiété, à laquelle elle se soumet et qu’elle engendre, n’est qu’une manière d’exprimer la dépression de la personne concernée.
La phobie sociale est une forte manifestation d’une estime de soi trop faible pour confronter les situations de collectivité et une peur inopinée d’une conséquence irréalisée, d’où sa superposition à la dépression dont elle est génératrice.

Les signes de la dépression

L’expression de la dépression est différente entre un individu et un autre. L’humeur dépressive, ne serait-ce qu’un exemple parmi tant d’autres, se manifeste parfois dans l’irritabilité de la personne. Dans ce cas, il serait bénéfique de dire que ce ne sont que des symptômes approximatifs et qu’il faudrait relativiser avec chaque individu.
Concernant la dépression, il est également nécessaire de rappeler que l’existence de chaque signe devrait être fréquente, voire quotidienne, sinon, ce serait plutôt une dépression saisonnière, que nous allons traiter dans un autre volet de l’article.
A la tristesse inconsolable, s’ajoute un sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessive et infondée avec une oscillation entre agitation ou ralentissement psychomoteur généralement causés par des troubles de sommeil. Tous ces signes engendrent des idées suicidaires récurrentes, qu’elles soient préméditées ou instantanées, causées par le dégoût généralisé envers tout ce qui était source de plaisir.
Il ne faut en aucun cas oublier que la dépression, comme tout phénomène psychologique,  se manifeste différemment chez les humains, et les symptômes, cités ci-dessus, ne sont qu’un organigramme simplifié et résumé.