Dépression hivernale

Dépression hivernale

Dépression hivernale, ou saisonnière, ou blues hivernal….de quoi s’agit-il vraiment ? Est-ce une vraie pathologie ? Ou est ce que une réaction normale du métabolisme au manque de lumière et au froid ? Ne doit-on pas cesser de se faire prescrire des antidépresseurs pour chaque changement qui nous affecte…et accepter que notre corps puisse réagir différemment à chaque saison ? D’ailleurs, est ce que la dépression hivernale touche tout le monde ? Et de la même façon…

Le soleil…

Oh soleil mon beau soleil, quand reviendras-tu ?! Le manque d’exposition au soleil et à la lumière naturelle est le principal facteur déclenchant de ce que l’on qualifie de dépression hivernale. A la sortie de l’été, les journées raccourcissent, l’appétit augmente, appétit de pâtes et de sucre notamment, et on a envie de dormir encore un peu quand le réveil du matin sonne. On se sent plus fatigué que d’habitude, on a moins envie de se concentrer au travail, et certains deviennent même un peu irritables.
La dépression saisonnière est vraiment ce qu’on peut qualifier de mal moderne, notamment dans l’hémisphère nord. On estime en effet à environ 7% le nombre d’adultes qui en sont atteints. Plus on s’éloigne de l’équateur, plus le nombre de gens atteints augmente, car le nombre d’heures d’ensoleillement fluctue davantage au cours de l’année. Par exemple, en Alaska, où le soleil ne se lève pas du tout pendant plus de 1 mois durant l’hiver, 9 % de la population souffre de dépression saisonnière.

Ecouter son corps

Faut-il considérer ce qui vous arrive comme une véritable dépression, et aller directement vers la prise en charge médicale et la prescription d’antidépresseurs ? N’aise pas une réaction tout à fait normale du corps, qui ne réagit pas à chaque saison de la même manière, qui développe certaines capacités à certains moments, et certains besoins plus importants que d’habitude, comme le sommeil, à d’autres moments…. ?
Pourquoi ne pas simplement respecter l’expression de notre corps, lui donner plus de sommeil quand il en réclame, faire moins d’effort quand l’énergie n’est pas au top, s’accorder le temps nécessaire pour se reposer quand il le faut…Et même adapter son rythme de vie au rythme de son corps. Est ce que le corps est une machine qui doit être infaillible ? Ou est-ce un organisme vivant, donc particulier, dynamique et différent d’une personne à une autre…